Ecrire ses mémoires en étant jeune, avant soixante ans
Les personnes ayant déjà entrepris une psychothérapie ou en cours d’analyse ont encore plus de facilité à se rappeler dans la mesure où le lien vers le passé n’a jamais été coupé. Au contraire, d’autres personnes de moins de soixante ans peuvent avoir tout oublié de leur jeunesse car elles n’ont jamais eu à revenir (par la psychothérapie ou autre technique) sur leur passé.
Il arrive assez souvent que les clients de moins de soixante ans se rapprochent de nous sur les conseils de leur thérapeute. En revanche, attention, il ne faut jamais considérer que l’écriture d’une biographie revient au même qu’une psychothérapie. Le biographe, même s’il a des qualités d’empathie, d’écoute et d’analyse évidentes ne peut se substituer à un psychologue clinicien ! Il n’est pas formé pour gérer des crises d’angoisse ou des troubles psychologiques plus ou moins graves.
Dans l’absolu, bon nombre de nos clients de moins de soixante ans souhaiteraient publier leur livre mais ce n’est pas notre vocation. Bien sûr, nous leur cédons gracieusement leurs droits sur leur texte s’ils veulent tenter ailleurs l’aventure de la publication. Le plus souvent, nous les dissuadons car c’est une entreprise qui a peu de chance d’aboutir et surtout qui risque de leur faire du mal sur le plan psychologique tant ils seront déçus de n’ouvrir aucune porte et de ne recevoir aucune réponse.
L’idée consiste plutôt à leur expliquer de quelle manière l’écriture et l’édition de leur livre peuvent avoir un impact sur leur propre développement personnel et sur leur entourage. Il s’agit d’écrire ses mémoires pour soi-même. Cet ouvrage, notre client doit le faire pour le petit enfant qu’il était, celui qu’on a par exemple blessé ou abandonné. Il le fait pour cet enfant qui croyait en un monde meilleur.
Le cas classique : écrire ses mémoires après la soixantaine
Ecrire pour transmettre ses souvenirs
Nos clients de plus de soixante ans s’inscrivent davantage dans une démarche de transmission. Ils sont le plus souvent grands-parents et ont le souci de laisser un héritage. La plupart du temps, ils souhaitent s’adresser directement à leurs petits-enfants. De fait, nous constatons, avec nos vingt années d’expériences, qu’il existe quasi systématiquement toujours des tensions entre eux et leurs enfants directs.
Parfois, ils ont déjà réalisé des psychothérapies. Dans ce cas, le travail avec le biographe est beaucoup plus rapide, on va vite à l’essentiel. « Il faut compter en moyenne une heure d’enregistrement par décennie de vie » explique Daniel Aujoulat, notre écrivain fétiche qui a déjà réalisé plus de 150 biographies avec Votre Biographie Editions.
Les moments clés de la réalisation de la biographie
Entre chaque visite, le biographe envoie son manuscrit (par mail ou par la poste) qu’il a écrit. Il a donc retranscrit les propos du client en tenant compte des spécificités de langage, mais en améliorant le style. De plus, il a mis au point un ordre logique, un plan. Il ne cherchera pas à romancer le récit, ce n’est pas le but mais il convient de le rendre plus agréable à lire. Lorsqu’il revient voir son interviewé, ils corrigent, complètent et affinent ensemble le récit qui a été envoyé. Le manuscrit se construit au fur et à mesure.
La troisième étape repose sur l’édition. C’est le moment de discuter des photos et des documents qui intègreront le livre. Ces éléments peuvent être nombreux, cela dépend de la formule choisie par le client. De manière générale, il faut compter entre une dizaine et une trentaine de photos pour l’intérieur de l’ouvrage. Dans le cas des formules Ad Vitam et Ad Astra, il est prévu l’insertion d’un cahier photos couleur de 8 à 10 pages.
Le client peut participer à la mise en page de son livre mais en général son biographe s’occupe de tout. Quel titre ? Quelle photo de couverture ? etc. Ensemble ils ont convenu d’un type de mise en page : sobre par chapitre numéroté ou plus élaboré par titre de chapitre. Le choix du chapitrage dépend également de la longueur du document final. Plus le manuscrit est long, plus il est nécessaire de recourir à un découpage serré.
Quelques jours plus tard, une fois la mise en page réalisée, le client reçoit la dernière mouture du texte, intégrant les corrections de la correctrice (ou secrétaire d’édition) et les documents qu’il a souhaité y faire figurer, ainsi qu’un projet de couverture. Lorsqu’il aura relu cette dernière mouture, le texte passera une seconde fois sous les yeux de la secrétaire d’édition qui s’attachera à corriger les fautes d’orthographe et de grammaire puis à améliorer encore certaines tournures stylistiques. Après intégration des corrections, le graphiste réalise la maquette et l’envoie pour validation. Une fois le « Bon à tirer » signé, la maquette part chez l’imprimeur. Il faut compter trois semaines environ avant d’avoir le plaisir de recevoir les livres à la maison.